Septième et dernier numéro de notre rubrique « L’été, on visite le territoire », avec les lieux du Bassin minier ayant accueilli des tournages de films et/ou de séries.
Outre les classiques tels que Germinal, filmé notamment à Oignies (cité 9/9bis) et à Wallers (Cité Aremberg) ou encore Bienvenue chez les Ch’tis du côté de la Cité des Électriciens de Bruay-la-Buissière, d’autres caméras ont posé leur pied au cœur même du Bassin minier. Bien entendu, L’affaire de Bruay-en-Artois, filmée en 2008, est encore dans nos mémoires mais il y en a bien d’autres.
En effet, le Bruaysis semble être le berceau de nombreuses productions. On commence avec, en 2015, la série intitulée La vie devant elles, véritable coup de projecteur sur la vie minière grâce aux scènes tournées au sein du musée de la Mine de Bruay-la-Buissière, à l’époque nommée Bruay-en-Artois. Une série qui a permis de recréer la vie dans au fond dans les années 70. Autres films et autre époque avec La Femme Flic où l’on voit déambuler Miou-Miou au cœur de cette même vile mais également du côté de Hénin-Liétard ((actuellement Hénin-Beaumont), à l’aube des années 80.
Autres exemples prouvant que le Bassin minier est une terre de cinéma avec en 2001, Benoît Poelvoorde dans Les Portes de la Gloire. Un long métrage qui a mis en lumière deux de nos cités minières : La Cité de la Victoire de Houdain et la cité des Fleurs à Haillicourt. On citera aussi le film Passe ton bac d’abord, en 1978. Souvenir agréablement ancré dans les mémoires lensoises.
Un autre classique connu et aimé de tous : La vie est un long fleuve tranquille. On y trouve quelques scènes tournées en 1988, au sein du collège Jean-Macé de Hénin-Beaumont et au sommet du terril 94 de Noyelles-sous-Lens. Beaucoup moins connu, lui, mais beaucoup plus récent car sorti en 2014, le film avec Guillaume Canet, La prochaine fois, je viserai le cœur. Film Inspiré d’une histoire vraie, où l’acteur y incarne un gendarme nordiste enquêtant sur ses propres meurtres. Ce polar avait pris pour cadre certains paysages de l’Arrageois, du Bruaysis ou des villes du Lensois tels qu’Avion, Bully-les-Mines, Méricourt, Givenchy-en-Gohelle ou bien Vimy.
On citera pour finir, d’autres films ou séries toujours tournés sur nos terres comme : La vie d’Adèle filmé à Liévin, cité 7 (Photo ci-dessous – Vainqueur de la Palme d’or du festival de Cannes en 2013), Laisse aller, c’est une valse avec Jean Yanne et Mireille Darc en 1971, tourné dans l’ancienne fosse de Vendin-les-Béthune, Joyeux Noël avec Dany Boon, diane Kruger ou Michel Serrault, tourné en 2005, à Barlin.
Côté séries, nous ne sommes pas en reste avec Commissan Magellan en 2008, tourné dans la cité du Bois Versé, à Ostricourt (photo ci-dessous), Les petits meutres d’Agatha Christie, en 2010, tourné dans un des batiments de la rue des Foulons à Douai et enfin, Le monde n’existe pas, réalisé à Méricourt, dans les cités cités du Maroc et du Bossu (Photo ci-dessous et article à revoir sur le kiosque en date du 23 juin dernier).
Qu’elles soient en pleine période faste du charbonnage ou bien, des années après la fermeture des dernières fosses, les cités minières ont toujours été une source d’inspiration pour le petit et grand écran.
Amoureux du cinéma et de promenades, n’hésitez plus, partez sur les lieux de ces tournages.