« L’été, on visite le Bassin minier » (Episode 3) : Balade dans les remparts et fortifications de Condé-sur-l’Escaut 

Suite de notre série qui permet de visiter le Bassin minier avec l’épisode 3 portant sur les remparts de Condé-sur-l’Escaut. Amateur d’histoire et de belles balades, n’hésitez pas !

Aux confins du bassin minier, séparée de Bonsecours en Belgique par une forêt éponyme, Condé est une petite commune minière chargée d’une histoire passionnante liée à ses vestiges de remparts et de fortifications dont l’origine remonte aux années 880. C’est une petite commune minière qui propose un grand nombre de balades en famille. 

L’origine du nom « Condé » est celtique et signifie « confluent », en l’occurrence celui de la Haine et de l’Escaut. À l’époque gallo-romaine, la ville devient Condatum, Condé au XIVe siècle et enfin Condé-sur-l’Escaut en 1880. 

Condé a vécu de nombreuses invasions et occupations. Les Nerviens sont les premiers envahisseurs, suivis des Romains. Mais ce sont les Vikings qui installent les premières fortifications dans les années 880. Suivront les Flamands, les Espagnols (à deux reprises) et les Autrichiens. Chacune de ces nations voyait en Condé une place forte, un endroit stratégique. Ainsi chacun confortera les remparts et bastions de la ville jusqu’à la fin du XIXe siècle. 

Il reste de nombreux vestiges de ces constructions de défense, auxquels les Condéens sont très attachés : trois châteaux (l’Arsenal, l’Hôtel de Bailleul, l’Hermitage) et les remparts qui donnent à Condé un charme particulier. 

L’héritage minier 

Le puits Ledoux a cessé son activité en 1988. Il trône encore au milieu des nombreuses cités minières. Si c’est à Fresnes-sur-l’Escaut, ville voisine, que naît l’exploitation industrielle du charbon dans le Nord, c’est à Condé, au château de l’Hermitage, qu’est signé en 1757 l’acte fondateur de la Compagnie des Mines d’Anzin. C’est dire si le puits Ledoux est un chevalement hautement symbolique pour Condé, tout comme le château de l’Hermitage, inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. Trois cités minières y ont aussi été inscrites : Lorette, Chabaud-Latour et Acacias. 

La balade à pieds, à cheval ou en VTT 

Eau, forêts, chemins de randonnée, il ne manque de rien pour les amoureux de la nature. La fin de l’exploitation charbonnière a laissé derrière elle près de 400 hectares de friches aujourd’hui reboisées. Ce sont 500 hectares de forêts avec quelque 34 kms de sentiers qui sont aménagés pour la promenade à pied, à cheval ou en VTT. Le terril conique, lui aussi aménagé, permet de voir le paysage à plus de 20 km par temps clair. L’étang Chabaud-Latour est devenu une base de loisirs nautiques et un second plan d’eau, la Digue Noire, fait le bonheur des pêcheurs, tandis que les rivières de la Haine et de l’Escaut bercent la cité fortifiée. 

Pour en savoir plus : 

https://office-de-tourisme.net/59-Nord/office-tourisme-du-valenciennois-Conde-sur-Escaut-o261.html?rUrl=do261