Le fauchage tardif : un parti pris écologique

Mis en application depuis quelques années par des collectivités, et de plus en plus pratiqué, le « fauchage tardif » consiste à retarder autant que faire se peut la coupe mécanique de la végétation à certains endroits pour préserver la biodiversité.

Il ne s’agit pas pour autant d’un entretien délaissé, mais d’un entretien raisonné qui intègre les objectifs du développement durable. Les collectivités, propriétaires terriens et même les entreprises qui adoptent cette technique de fauchage prennent le parti de préserver la biodiversité car elle favorise la nidification des oiseaux, la protection de la microfaune et la diversification de la flore.

Ainsi, le fauchage tardif, ou raisonné, consiste à laisser enherbées certaines zones jusqu’à la fin de la floraison afin de préserver la biodiversité, mise à mal avec les fauchages fréquents et précoces. Sur des zones herbeuses en bord de route (comme sur notre photo prise à Condé-sur-l’Escaut) cette méthode permet à la flore de s’exprimer et offre un paysage changeant et autrement plus attractif qu’il ne le serait avec une tonte rase et régulière… aseptisé et presque sans vie.

Dans nos cités existent des espaces verts plus ou moins grands, des placettes et des bords de routes qui représentent autant de petites prairies naturelles où des plantes sauvages (certaines sont très belles et devenues rares) peuvent se développer grâce à la pollinisation par les insectes, et où de nombreux petits animaux trouvent refuge et nourriture.

Maisons & Cités a fait ce choix du fauchage tardif dans son parc. C’est un choix d’avenir pour la planète et pour les générations futures.